Archive pour 12 janvier 2015

Humour : un nouveau scandale dans l’agroalimentaire….

Posted in Actualités et politique, Aliments et boissons, Au comptoir., Hobbies, Organisations, Santé et bien-être, Voyages with tags , , , , , , , on 12 janvier 2015 by Léon Roumagnac

Cassoulet.cuit

C’est le journal la  » DECHE DU MIDI  » qui a signalé l’affaire dans son édition du 12 janvier 2015, je cite : « Choquée par l’attitude jugée désinvolte du groupe alimentaire, la chancellerie des Tasto Mounjetos du Comminges s’est portée partie civile dans cette affaire…. » lire la suite de l’article ici : http://ladechedumidi.com/2015/01/12/nouveau-scandale-dans-lagroalimentaire-des-traces-de-choucroute-decouvertes-dans-du-cassoulet/

« Le cassoulet (de l’occitan caçolet) est une spécialité régionale du Languedoc, à base de haricots secs généralement blancs et de viande. À son origine, il était à base de fèves. Le cassoulet tient son nom de la cassole en terre cuite émaillée fabriquée à Issel.
La légende, rapportée par Prosper Montagné, place l’origine du cassoulet dans la ville de Castelnaudary, durant la guerre de Cent Ans (1337-1453). Durant le siège de Castelnaudary par les Anglais, les assiégés affamés auraient réuni tous les vivres disponibles (haricots secs et viandes) pour confectionner un gigantesque ragoût ou estofat pour revigorer les combattants. Ceux-ci purent alors chasser les Anglais et libérer la ville. Cette légende qui conforte le sentiment nationaliste et fait du cassoulet un défenseur des valeurs françaises ne résiste cependant pas vraiment à l’analyse. Certes la ville de Castelnaudary a grandement souffert pendant la guerre de Cent Ans. Elle fut d’ailleurs partiellement brûlée par les troupes du Prince Noir le 31 octobre 1355. Cette légende reflète ainsi le désir de prendre une revanche sur l’histoire. D’autre part, les haricots, originaires du continent sud-américain, n’ont été introduits en Europe que beaucoup plus tard (XVIe siècle), il s’agit donc plus probablement de fèves ou de doliques (moujette ou mounjette en occitan)2 qui étaient consommées à l’époque en ragoût….. » lire la suite de l’article ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cassoulet

N’oublions pas que le cassoulet est un plat traditionnel national qui au départ est une terrible arme de guerre contre les Anglais…Sa large base est un ragoût de haricots blancs longuement mijoté pour être fondant en bouche, tous le secret de ce plat et donc sa réussite…. Dans ce ragoût sont ajoutés, suivant votre palais, du confit d’oie ou de canard, du lard, de la couenne, du jarret de porc, de la saucisse de Toulouse, de l’agneau, etc… Et si vous êtes vraiment gourmands il doit être recouvert de chapelure avec une légère couche de la graisse de foie de canard confit qu’il rend dans sa terrine, passer au four, briser de nouveau la croute et recommencer, chapelure puis graisse, trois fois au minimum… après vous pourrez le servir à table accompagné d’un bon vin de la région…Moi, je suis volontaire pour boire quelques verres de Marcillac…

 » Un cassoulet sans vin, c’est comme un curé sans latin. » Pierre Desproges.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcillac_(AOC)

Ludwig van Beethoven  » Zesde symfonie/Symphony no. 6… »

Posted in Divertissement, Musique, Santé et bien-être on 12 janvier 2015 by Léon Roumagnac

Histoire : le 11 et 12 janvier 1871 la bataille du Mans fut la défaite décisive de la France…

Posted in Actualités et politique, Au comptoir., Divertissement, Hobbies, Livres, Organisations, Santé et bien-être with tags , , , , , , , , , , on 12 janvier 2015 by Léon Roumagnac

Bataille du Mans

La bataille du Mans eut lieu les 11 et 12 janvier 1871, à une dizaine à l’est du Mans dans la Sarthe, essentiellement sur le site du camp militaire d’Auvours à Champagné (d’où le nom parfois attribué de bataille d’Auvours), ainsi qu’à Changé. Ce fut une défaite décisive de la France contre la Prusse dans le cadre de la guerre franco-allemande de 1870-71….
Cinquante à soixante mille mobilisés bretons, formant l’armée de Bretagne, d’abord sous les ordres du général comte de Kératry puis du général de Marivault, furent rassemblés dans le camp de Conlie. Mal vêtus, contraints de monter leurs tentes dans un terrain récemment labouré, devenu bientôt fangeux, sans aucun approvisionnement, tant alimentaire que d’ordre militaire, ils furent bientôt la proie de maladies (fièvre typhoïde, variole…). Gambetta les considérant comme des indépendantistes ou des Chouans potentiels, il n’équipa qu’une infime fraction des troupes avec à peine plus de 4 000 vieux fusils à percussion de types divers, parfois rouillés, dont les plus modernes étaient des Springfield datant de la guerre de Sécession. De plus, ils furent dotés de munitions hétéroclites qui, parfois, ne correspondaient pas à leurs armes, ou dont la poudre avait été « délavée » par l’humidité et se révélaient incapables de faire feu. Dans le pire des cas, certaines de ces armes explosaient au moment du tir, s’avérant plus dangereuses pour leur servant que pour l’ennemi. Indigné par le sous-équipement de ses troupes et les conditions sanitaires déplorables qui leur étaient imposées, et n’obtenant pas de réponse satisfaisante du Gouvernement de Défense Nationale, Keratry demanda à être relevé de son commandement.
Déplacés à la Tuilerie dans un saillant, et portés à la pointe de la défense française, alors qu’ils ne devaient former qu’une armée de réserve, ils furent rapidement obligés de reculer, après la déroute des forces régulières françaises, le 11 janvier 1871…. » lire la suite de l’article ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_du_Mans_(1871)

Conlie

« Les baraquements ne sont pas construits à l’arrivée des mobilisés et des tentes sont établies en urgence.[réf. nécessaire]. Comme le terrain avait été nivelé peu de temps avant l’installation du camp, le piétinement de milliers d’hommes en fait rapidement un bourbier où il est très difficile de se déplacer. Les mauvaises conditions climatiques n’arrangent rien, des pluies torrentielles inondent le camp que les soldats surnomment « Kerfank », la ville de boue en breton. Avec les premières neiges, les maladies se développent : fièvre typhoïde, variole, etc. La description qu’en fait Gaston Tissandier, de passage le 15 décembre 1870, est éloquente :
« Est-ce bien un camp ? C’est plutôt un vaste marécage, une plaine liquéfiée, un lac de boue. Tout ce qu’on a pu dire sur ce camp trop célèbre est au-dessous de la vérité. On y enfonce jusqu’aux genoux dans une pâte molle et humide. Les malheureux mobiles se sont pourvus de sabots et pataugent dans la boue où ils pourraient certainement faire des parties de canots. Ils sont là quarante mille nous dit-on et, tous les jours, on enlève 500 ou 600 malades. Quand il pleut trop fort, on retrouve dans les bas-fonds des baraquements submergés. Il y a eu ces jours derniers quelques soldats engloutis, noyés dans leur lit pendant un orage. »
Le manque d’instructeurs (prisonniers en Allemagne), de matériel, de ravitaillement, provoquent le découragement au sein d’une troupe pourtant largement constituée de volontaires mais livrés à l’oisiveté et à l’ennui.
Dans la débâcle de la guerre franco-prussienne, le ravitaillement en armes et en matériel connait de sérieuses difficultés : pénurie de tentes, de couvertures, de chaussures, etc.
Kerartry, choqué, informe Gambetta à plusieurs reprises. Ce dernier se refuse à l’évacuation, et affirme même ne pas se trouver choqué par ce qu’il constate.
La polémique commence à faire rage dans les journaux et le général de Kérartry démissionne, remplacé dans un premier temps par général Le Bouedec et enfin par le général de Marivault qui ordonne immédiatement une première évacuation, contre les ordres de Gambetta (qui ne signera la première autorisation que quelques jours plus tard), le 19 décembre 1870. Dès le lendemain, les 15 000 soldats les plus faibles se replient sur Rennes. Les plus malades sont renvoyés dans leurs familles. Le scandale prend plus d’ampleur, devant l’état des hommes qui rentrent chez eux…
La veille de la bataille du Mans (10 et 11 janvier 1871), Gambetta, les considérant comme étant des Chouans potentiels fournit aux 19 000 hommes restant des fusils Springfield rouillés et des cartouches avariées. Dans certains cas, certaines de ces armes explosaient au moment du tir. Le général Chanzy rejette la responsabilité de la défaite aux hommes de Conlie. En effet, c’est sur leur position de la Tuilerie que les Prussiens font porter leur effort décisif, qui décide de la victoire. Les soldats français, épuisés par deux mois de privations, mal armés, presque pas préparés, sont taillés en pièces dans la nuit du 11 au 12 par la 20e division prussienne du général von Krautz-Koschlau.
Par la suite, le général de Lalande déclare devant une commission d’enquête parlementaire :
« Je crois que nous avons été sacrifiés. Pourquoi? Je n’en sais rien. Mais j’affirme qu’on n’aurait pas dû nous envoyer là, parce que l’on devait savoir que nous n’étions pas armés pour faire face à des troupes régulières. »
Le camp de Conlie est atteint le 14 janvier par les Prussiens qui font sauter les fortifications et quittent la commune, le 6 mars… » lire la suite de l’article ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_de_Conlie

Aujourd’hui le général Lalande saurait pourquoi ils ont été sacrifiés : http://youtu.be/qoM_hwqh7DQ

« On eût dit un radeau de naufragés. — Misère —
Nous crevions devant l’horizon.
Nos yeux troubles restaient tendus vers une terre…
Un cri nous montait : Trahison !

— Trahison… c’est la guerre ! On trouve à qui l’on crie !…
— Nous : pas besoin… — Pourquoi trahis ?…
J’en ai vu parmi nous, sur la Terre-Patrie,
Se mourir du mal-du-pays… »
Extrait de La Pastorale de Conlie, voir lien : http://fr.wikisource.org/wiki/La_Pastorale_de_Conlie

Domenico Scarlatti  » Fandango … »

Posted in Divertissement, Hobbies, Musique, Santé et bien-être, Voyages on 12 janvier 2015 by Léon Roumagnac

Hiver : Ce matin la plaine est gercée par la froidure…

Posted in Actualités et politique, Au comptoir., Hobbies, Santé et bien-être with tags on 12 janvier 2015 by Léon Roumagnac

En hiver

Le sol trempé se gerce aux froidures premières,
La neige blanche essaime au loin ses duvets blancs,
Et met, au bord des toits et des chaumes branlants,
Des coussinets de laine irisés de lumières.

Passent dans les champs nus les plaintes coutumières,
A travers le désert des silences dolents,
Où de grands corbeaux lourds abattent leurs vols lents
Et s’en viennent de faim rôder près des chaumières.

Mais depuis que le ciel de gris s’était couvert,
Dans la ferme riait une gaieté d’hiver,
On s’assemblait en rond autour du foyer rouge,

Et l’amour s’éveillait, le soir, de gars à gouge,
Au bouillonnement gras et siffleur, du brassin
Qui grouillait, comme un ventre, en son chaudron d’airain.

Emile Verhaeren